Propriété NORMIER

Evénements du 5 septembre 1944

Toute personne qui se promène dans le centre-ville de Charmes voit que les immeubles ont un passé récent : 70 ans au niveau historique peuvent être considérés comme récents en 2023. La ville de Charmes fut la première ville de France reconstruite en 1952.

Elle fut reconstruite suite aux événements dramatiques du 5 septembre 1944. Les Allemands en représailles aux actions de la Résistance et en dernier sursaut de défaite ont canonné la ville, fusillé ou abattu des hommes et parqué les habitants dans le parc Normier. Ensuite, ils ont incendié la ville.

Texte d’Albert MONTAL :

Le martyre de Charmes et sa population en Septembre 1944.

Albert Montal nous explique ces moments dans un texte tiré du livre « Charmes et la Moyenne Moselle de la Fédération des Sociétés Savantes des Vosges ».

Charmes sur Moselle, « ville martyre »

« Sur la route des invasions – ville incendiée trois fois dans son histoire »

Derniers jours d’Août 1944, le soleil de l’été brille et ne laisse pas présager la tempête qui va s’abattre sur notre ville. La France est presqu’entièrement libérée depuis le débarquement du 6 Juin en Normandie et celui du 15 Août en Provence.

La libération de la ville par les FFI.

A Charmes, les Allemands sont partis ; ils étaient installés dans la filature, réquisitionnée et transformée en usine de réparations des moteurs d’avions Junker. Le vendredi 1er septembre, dans la soirée, une voiture de la Wehrmacht s’arrête devant la mairie ; entre un officier accompagné de miliciens de l’armée de Pétain ; ils demandent au maire, M. Henri Breton et au secrétaire M. Charles Simonin, de leur remettre la liste des terroristes ; ils menacent – ils reviendront demain.

Dans la population, il se dit que nombre de jeunes sont au maquis, dans la forêt… Beaucoup voudraient les suivre. On va avertir la résistance des dangers qui planent sur la ville. Il s’agit du groupe Lorraine 42. A ce moment-là, personne ne connaît son nom ; on sait que des sabotages sont commis ; on chuchote des noms ; on sait qu’untel ou untel ont rejoint les bois.

Samedi soir 2 septembre, venant des grandes forêts de Charmes, les FFI rentrent en ville par le bout du pont. Ils arrêtent les suspects, les collaborateurs notoires et s’organisent pour défendre Charmes et particulièrement le pont que les troupes nazies envisagent de faire sauter. Le lieutenant « Carrier », Paul Martin de Charmes, commande ces deux compagnies de maquisards qui comptent plusieurs enfants du pays.

Le commandant Noël, chef de l’état-major du GL42, a donné l’ordre au lieutenant « Carrier » de tenir le pont, ordre donné également aux SAS d’Arthur Denning, groupe Jedburgh, parachutés derrière les lignes, en liaison radio avec Londres.

Malheureusement, sur ordre d’Einsenhower, le général Patton a dû stopper l’avancée des armées, la logistique ne suit plus : manque de communications, de carburants. Au plus haut niveau, l’information ne redescend pas.

La contre-offensive allemande

Le dimanche 3 et le lundi 4 septembre verront les dispositifs de défense se mettre en place ; des barricades bloquent toutes les routes aux entrées, les mines sont en place. Les allemands sont repoussés route d’Epinal, d’Essegney, de Nancy, de Mirecourt ; déjà, les premiers morts :  Marc Lavallée, route de Nancy, Camille Génin, route de Mirecourt ; des allemands sont faits prisonniers ; dans la nuit du 4, c’est l’attaque final.

Le 21e Panzer division, élément avancé de la 5e Panzer-armée envoyée par Hitler pour couper l’avance de Patton, arrive des routes de Saint-Germain et de Damas-aux-Bois, fortement armée d’artillerie, de mortiers et de chars. Le combat s’engage donc sur la rive droite de la Moselle : devant la puissante armée et le nombre, le repli est effectué pour tenir l’autre côté du pont, rive gauche, côté ville. La deuxième phase de la bataille se poursuit alors et dure de 23 heures jusqu’aux premières lueurs de l’aube.

Des renforts arrivent de Menil-Mitry avec le lieutenant Bardet. Le lieutenant « Carrier » établit sa ligne de défense en 6 groupes ; une ligne sur le pont avec deux fusils-mitrailleurs, une mitrailleuse dans un grenier tenu par « Tatave » et François Claudel, l’autre sur le trottoir tenu par les hommes du groupe « Bardet », les deux faces au pont ; les 4 FM restants sont placés de façon à prendre le pont en enfilade ; des hommes sont placés le long des murs ; ils sont pourvus des armes qui restent et de grenades renforcées au plastic.

Les allemands n’attaquent pas immédiatement, sans doute dans l’ignorance des effectifs présents de l’autre côté du pont ; ils ont subi des pertes ; ils attendent des renforts. On n’est pas loin de l’aube ; un bruit de char ; ils arrivent, tir nourri, grenades sur le char ; il est touché ; il ne peut plus bouger ; les soldats se replient. Un autre char arrive ; il fait fonctionner sa tourelle, vise la mitrailleuse du grenier qui les mitraille et a déjà fait de nombreuses victimes, « Tatave » et son servant n’ont que le temps de décrocher ; le grenier est atteint ; les munitions manquent ; il faut se replier.

Repli général, les résistants se sont battus jusqu’au bout. Les chars patrouillent et repassent le pont, s’étant assuré que l’on ne tirait plus.

Les représailles

Un silence lourd s’étend sur la ville ; certains osent sortir de chez eux et peuvent constater que la ville est vide ; les habitants sont calfeutrés chez eux.

A 13 h 30, le premier obus éclate, réglant son tir sur le monument à la gloire de la bataille de la trouée de Charmes ; sur la colline surplombant la ville ; le second vise le clocher ; les gens sont saisis d’effroi ; tout le monde descend dans les caveset, durant deux heures, la ville est bombardée.

Quand la canonnade cesse, la troupe investit la localité et fait sortir les habitants des caves. Un long cortège se forme dans les rues, direction le pont. Les soldats bardés de bandes de mitrailleuses mettent ensuite le feu aux maisons intactes ; l’incendie se propage rapidement dans tout le centre-ville et dure plusieurs jours.

Il est 17 heures. La population évacue la ville par le pont. Soudain,un ordre général retentit : les hommes doivent s’arrêter devant le château Hanus (aujourd’hui Crédit Agricole) ; ils sont mis en joue devant une mitrailleuse ; un ordre à nouveau exigent que les hommes rejoignent les femmes et les enfants dans le parc Normier, à l’extrémité de la ville, route d’Essegney.

Sur la rive gauche de la Moselle, nouvelle attente. Alors que le soleil commence à se coucher, les allemands font sortir les hommes du parc ; ils doivent se ranger et passer un à un devant les soldats et quelques miliciens français ; un tri est effectué, sans critère particulier ; à la nuit tombé, 150 hommes sont chargés dans six camions et arrivent à la prison de la Vierge à Épinal tard dans la nuit.

La déportation

Ces 150 hommes, âgés de 15 ans, pour les plus jeunes, à 75 ans pour notre maire Henri Breton, muni de son écharpe tricolore et qui ne veut pas quitter ses administrés, sont immédiatement, au milieu de la nuit, enfermés dans de grandes salles et couchés à même le béton. Très tôt le matin, 6 septembre, interrogatoire ; nous passons à tour de rôle dans une salle où se trouve un bureau : donnez le nom des terroristes et vous serez libérés ; personne ne dénonce personne.

Le lendemain, nous partons dans des camions bâchés ; les deux interprètes pris dans notre groupe vont être libérés, pourquoi ? A notre retour, nous ne les reverrons jamais…La même offre est faite à notre bon maire, papa Breton ; il refuse (il décédera à Bergen-Belsen). Nous arrivons au camp de Schimeck, pourquoi pas Nartzviller-Struthof ? Le camp est en cours d’évacuation.

Quatre jours plus tard, c’est le camp de Gaggenau, en Allemagne ; nous arrivons à la fin du bombardement qui vient de détruire l’usine Mercedes. Le 7 octobre, embarquement en train et c’est l’arrivée à Dachau ; sont avec nous, les habitants de Rehaincourt et de Saint-Remy-aux-Bois, deux villages des environs de Charmes, villages eux-aussi brûlés et les hommes déportés ; c’est également les 223 résistants du maquis de Grandrupt que nous avons retrouvé à Gagennau.

A chaque transport, nous espérons une amélioration de notre sort, mais la vie depuis notre départ devient de plus en plus dégradante ; ce sont les coups qui pleuvent de plus en plus souvent, la faim qui nous tenaille, elle ne nous quittera plus ; nous perdons notre identité ; nous sommes un numéro, il faut le connaître en allemand. C’est le départ très tôt le matin pour le travail forcé avec des appels interminables, le matin et le soir, par tous les temps, et dehors, nous sommes en tenue rayée et très mince.

C’est à partir de Dachau que le groupe est dispersé pour être envoyé dans les kommandos extérieurs, travailler dans les usines d’armement, ou construire des tunnels, ou travailler à l’intérieur : fabrication des armes secrètes – 12 heures par jour – ce sont les camps de la mort lente.

Mais l’avance des troupes alliées provoque les évacuations. Ce sont alors les marches de la mort, Hitler ne voulait pas que les déportés soient libérés. Sur les 148 déportés le 5 septembre 1944, il n’en reviendra que 65 en 1945, 83 sont morts en 9 mois et beaucoup décéderont pas la suite.

Charmes est la première ville martyre des Vosges ; plus de 200 maisons sont détruites. De nombreuses villes et villages des Vosges connaîtront le même sort. La dernière ville libérée sera Le Valtin, le 18 février 1945, Paris avait été libérée 6 mois auparavant.

Comble du sort, avant de quitter Charmes le 12 septembre, les allemands font sauter le grand pont, pour la préservation duquel tant de vies humaines ont été sacrifiées. A Charmes, à l’endroit même où les hommes furent embarqués, une stèle est érigée rappelant ce lieu de mémoire. Les déportés rentrés des camps de concentration ont voulu marquer à jamais le souvenir de cette tragédie.

A l’église, dans une chapelle dédiée aux déportés, un vitrail représente l’un d’eux.

Et l’on reconstruira la ville.

                              Albert Montal.


Dans le hall de la mairie de Charmes, un mémorial rappelle aux carpiniens.nes l’horreur de la déportation. Il s’y trouve des objets, des photos, des textes et la liste des déportés.


Texte d’Adrien MALGOUVERNE :

48 heures après le sinistre, la Brasserie mettait à la disposition de la Croix Rouge et des personnes dévouées des locaux et tout le matériel nécessaire pour venir en aide aux sinistrés, tant au point de vue ravitaillement que de celui de l’hébergement.

Des cantines et des dortoirs étaient installés dans leurs bâtiments les plus vastes. Pendant que tous ces secours s’organisaient, les hommes étaient chargés de procéder au déblaiement de la ville.

La Gestapo, une fois de plus, réapparaît le 7 septembre à 9 h, elle fait perquisitionner la maison du chef de la résistance, rue Maurice-Barres, où elle découvre des armes et des munitions.

Le quartier qui, primitivement avait été épargné par le feu, devait, dans ces conditions subir le même sort que le centre de la ville. Cependant, en dernier lieu, l’intervention d’un commandant d’Essegney devait faire changer le projet allemand : deux boules de plastic étaient posées devant la maison du résistant, mais, démunis de cordon, les plastiqueurs abandonnaient l’opération.

A Charmes, la vie reprend dans de bien pénibles conditions : pour les uns, leur foyer est détruit, ce qui ne les empêche pas de s’inquiéter du sort de ceux qui ont été déportés

Le ravitaillement est de plus en plus difficile, la mairie étant brûlée, il n’existe plus de cartes de ravitaillement.

Toutes les organisations pour le ravitaillement qui venaient de se constituer, mettaient une grande volonté pour résoudre le problème le plus délicat.

Les personnes possédant un moyen de transport se rendent dans les villages de L région, la bonne compréhension des habitants permet aux sinistrés d’être ravitaillés.

Les animaux blessés dans les parcs seront abattus par les bouchers et la réquisition continuera également.

Ainsi donc, pendant 7 jours, la population sera sous la contrainte de l’occupant pendant 7 jours, elle continuera à subir les pires privations, malgré le dévouement de ceux qui ont conservé leur foyer ; pendant 7 jours aussi, elle sera considérée comme otage.

Pourtant, la population restera calme et résolue, elle sait que la vraie délivrance approche ; ce qu’elle sait aussi, c’est que la ville, située sur la Moselle, avec son grand pont pourra être, encore une fois, le théâtre de grands combats.

Le 11 septembre, à 6 heures du matin, la Division Patton et la Division Leclerc déclenchent l’offensive.

A Charmes, on entendait distinctement le canon. A 8 heures, on annonçait le bombardement du moulin de Maxevoy par l’artillerie américaine installée derrière la nationale Mirecourt-Nancy qui prenait également sous son feu la vallée du Madon.

On annonçait également que les Allemands étaient rejetés hors les contreforts de Toul, et que la Division Leclerc était aux portes de Ville-sur-Illon.

Le 12 septembre, à 10h30, les premiers éléments alliés font leur apparition sur les hauteurs de Socourt, leurs blindés prennent sous leur feu toute la vallée de la Moselle et la Nationale 57.

L’infanterie américaine se regroupe derrière le bois près de Socourt, en vue d’attaquer Charmes.

La section F.F.I. de Charmes, précédemment repliée au Ménil-Mitry, prend contact avec l’infanterie américaine.

L’attaque de Charmes

Pour la 3e fois, Charmes sera le théâtre d’opérations guerrières, les 14 et 15 juin 1940, les 1er et 5 septembre 1944, et enfin, les 12 et 13 septembre 1944.

11h30 : Les éléments d’infanterie américains, appuyés par les blindés légers précédés de la section F.F.I., se présentent devant la ville par la Nationale 57. La section F.F.I. se dirigera vers l’écluse du Battant en empruntant le Canal de l’Est le long de la Moselle, tandis que les éléments alliés tenteront une infiltration dans la ville à sa droite.

La consigne des F.F.I. est de s’assurer des positions exactes de l’ennemi et de les indiquer aux éléments avancés américains.

11h45 : L’artillerie alliée entre en action. Plusieurs obus tombent dans la direction de l’écluse, à proximité de l’abattoir. L’ennemi ne répond pas à ces tirs, néanmoins, il défendra l’entrée ouest de la ville avec ses éléments en position vers l’écluse, la Nationale et l’Usine.

A cette heure, même la section F.F.I. se porte à la hauteur du déversoir du Canal, à 200 mètres des emplacements allemands. Une rafale de mitrailleuse et de fusils-mitrailleurs est destinée aux F.F.I. : l’homme de tête tombe, l’ennemi poursuit son action de tir, les F.F.I. se replient mais abandonnent leur camarade blessé qu’ils croient mort. Il sera achevé à coups de revolver : un enfant de Charmes, une nouvelle fois, tombait devant son pays.

Les soldats de la Wehrmacht s’accrochent, ils ont l’ordre de retarder de quelques heures l’avance des Alliés, ce qui devait permettre au gros des effectifs en retraite de se replier sans inquiétude directe.

Pendant ce temps, les bouchers de la ville procédaient à la répartition de la viande des abattoirs à la population, mais ils ne purent terminer, par suite du bombardement.

12h25 : Les Américains lancent leur attaque contre la ville avec la section F.F.I. qui, précédemment repliée, reprenait sa marche en avant, avec le même itinéraire. Cette foix, l’écluse du Battant est abandonnée. Les soldats de la Wehrmacht se replient vers la ville. Au rond-point des routes du cimetière, ils installent un mortier et deux mitrailleuses qui défendront l’entrée de la ville par le Chemin des Promenades, la route 57, et la rue Patis, près de la maison Malo.

Les Américains abordent le croisement des deux routes et, par le feu de leurs blindés obligeront l’ennemi à se replier jusqu’à l’embranchement de la route de Mirecourt, près de la maison Denis, Garage Bum Marc. Les Allemands se mettent à nouveau en position à cet endroit et prennent en enfilade la rue des Capucins. Malgré cette résistance, les Alliés avancent, avec prudence. L’infanterie empruntera les angles de portes et longera les murs ne procédant que par petits bouts.

Les minutes s’écoulent…

13 heures : L’ennemi, toujours talonné et serré de près, se replie jusqu’au croisement des rues du 11 Novembre, de la Nationale 57 et la rue Maurice Barrés, près de l’épicerie Remy.

A cette même heure, la place de l’Hôtel de Ville est en possession des Américains. Pendant ce temps, la section F.F.I. poursuivra sa marche en avant par le canal et la rue du Patis, sans rencontrer de résistance de l’ennemi, celui-ci s’étant groupé aux éléments combattant en ville.

La progression des Alliés paraît assez lente, surtout en constatant leur puissance militaire et la faible résistance qui leur est opposée : c’est qu’ils cherchent à chasser l’ennemi de la ville avec le minimum de pertes.

Les Allemands, bien que se rendant compte une fois de plus qu’ils ne pouvaient, avec de tels effectifs, empêcher les Alliés de devenir maîtres de la ville, sont néanmoins décidés à se battre jusqu’à l’extrême limite.

13h50 : L’ennemi abandonne sa position de l’épicerie Remy. Les habitants non sinistrés de la rue Maurice-Barrès pensent que tout combat est terminé, que la disparition des occupants est cette fois définitive.

Les Américains descendent la rue Maurice-Barrès, mais les éléments avancés sont pris sous le feu de l’ennemi qui, contre toute attente, avait pris position au carrefour des routes de Brantigny et d’Epinal.

L’attaque alliée semble se ralentir, l’ennemi balaie la courbe près de la maison des Tubes, les Américains envoient une section pour contourner l’ennemi par la route de Brantigny. Aussi les chefs de la Wehrmacht, s’apercevant de la manœuvre abandonnent-ils le combat et se replient dans la direction de Vincey. Mais, avant d’abandonner la ville, une équipe du Génie, fait sauter le pont.

14h30 -15 h : La ville est occupée, mais cette fois par nos alliés.

Ainsi, le 12 septembre au soir, la ville est entre les mains des Alliés. Le Quartier Général de la division s’installera rue des Capucins, une dame interprète lui prêtera son concours. Au cours de la nuit, un pont de bateaux sera mis en place sur la Moselle, en aval de l’ancien pont détruit en partie par l’ennemi au cours de sa retraite. Si le 12, le centre-ville est occupé, la partie Nord, le Bout du Pont, ne le sera que le 13.

Extraits du livre « Des Mémoires de M. Adrien MALGOUVERNE »


Autres sources :
Deux livres de l’association des folies : « Des vies… entre Guerres et Paix ». « Charmes ville marthyre ».

Documents réalisés par Chantal CARRARA.


Le mémorial des événements du 5 septembre 1944

Le 28 avril 2024 (80 ans), journée nationale du souvenir des victimes et héros de la déportation, un mémorial des événements du 5 septembre 1944 a été inauguré en présence de nombreuses personnalités.

Ce monument, construit en bordure de la « propriété Normier » et de la D32 (route d’Essegney) a été conçu et réalisé par l’association du souvenir français du canton de Charmes.

L’association remercie la ville de Charmes et les associations CONPAC et Groupement des déportés du Canton de Charmes, pour leur participation à ce projet.

Le financement a été possible grace aux dons d’associations et de particuliers

Assoc. Anc. CombAssoc. gestion Musée MilitaireAssoc.Déportés
Club Sportif CarpinienMairie Charmes SOUVENIR Français
U.C.N.A.F.N. CharmesGAULTIER Jean-Jacques, député. 
ANDRE MoniqueBARBIER FrançoisBERNARDIN Roland
CAPUT PascalCARRARA ChantalCHAUDY Jean-Luc et Mme
CHAUDY Florian et MmeCLAUDEL GilberteCLEMENT Alain et Josette
CLEMENT RogerCOLIN GérardCOLLET Colette
CUNIN/ MENTRE PascalDAGO FlorentDELAURENT Alain et Aline
DELAURENT François et MélodieDHUME MichelDICHE Marcel
DIDIER PierreFELTEN JeanGORIUS Gérard
GORIUS PierreGORIUS/RAPENNE MarcGOUVERNEL Gérard
HANUS Jean-PierreHERBOURG SuzanneHETT Paul 
HULBACH BernardHULBACH MarcelHULBACH Marie-Paule
HULBACH PierreJACQUOT HervéJAMIN Gérard
JITTEN Jean-ClaudeLOYEN Marie-OdileMANESSIER Thierry
MARTIN Alain-JacquesMARTIN LaureMICHELET Raphaël
MONGEL ClaudineMONTAL GenevièvePERRIN Jean-Michel
PIERRON FrançoisePIERRON GérardPUREL Marie
ROMARY Jean-LucROYAL DominiqueSTIFFEL André
THOMAS YvesTHOUVENOT GérardVERDUN  Francis et Sylvie
VERDUN  Julien